Le bac en poche, mention à l’appui, vous ouvre parfois plus que les portes des amphithéâtres. Derrière cette ligne sur votre relevé de notes se cache un levier financier insoupçonné, cumulable, et utile à l’heure où les frais d’inscription et le coût de la vie étudiante pèsent sur le quotidien. Aides au mérite, primes régionales, soutiens municipaux ou incitations bancaires, la mention très bien peut se convertir en euros si vous en connaissez les dispositifs. Ces coups de pouce demeurent accessibles sous conditions et se révèlent plus attractifs qu’il n’y paraît, surtout pour les nouveaux étudiants issus de foyers modestes. Voici comment activer ces droits et quelles structures sollicitent prioritairement les élèves qui ont une mention au bac.
Ce que vous allez découvrir :
Une aide au mérite encore accessible via le Crous
Le Crous maintient une bourse au mérite spécifique aux titulaires de la mention très bien au bac. Cette mention bac peut vous rapporter 900 euros, cette aide se répartit sur neuf mensualités de 100 euros, versées de septembre à juin.
Elle s’adresse aux étudiants boursiers inscrits dans l’enseignement supérieur, sans quoi elle reste inaccessible.
Un redoublement non médical entraîne l’interruption du versement, rappelant que cette prime récompense la continuité du parcours académique.
Des dispositifs régionaux et départementaux souvent cumulables
Les collectivités territoriales soutiennent financièrement les bacheliers aux meilleurs résultats, avec des primes qui varient selon les régions :
- Île-de-France : 1 000 euros pour les mentions très bien, sous condition de résidence et d’inscription dans le supérieur de la région
- Auvergne-Rhône-Alpes : 500 euros pour les titulaires de la mention très bien
- Occitanie : 900 euros pour les étudiants se dirigeant vers une filière sanitaire et sociale
- Les Yvelines et d’autres départements prévoient des dotations complémentaires à la mention
Voici un tableau synthétique pour évaluer le potentiel de ces dispositifs selon votre localisation :
Collectivité | Montant | Conditions principales |
---|---|---|
Île-de-France | 1 000 € | Mention TB, boursier, inscrit dans le supérieur régional |
Auvergne-Rhône-Alpes | 500 € | Mention TB |
Occitanie | 900 € | Mention TB, filière sanitaire et sociale |
Yvelines | Variable | Mention TB, justificatif de résidence |
Des municipalités prêtes à verser jusqu’à 2 000 euros
Les municipalités apportent également leur soutien aux bacheliers méritants. Certaines villes proposent des primes conséquentes, parfois cumulables avec les aides régionales et départementales :
- À Nice, une prime d’excellence de 200 euros est attribuée aux mentions très bien, cumulable avec 300 euros de la région Sud
- À Cannes, la prime peut atteindre 2 000 euros, l’une des plus élevées recensées
- D’autres villes comme Montrouge (400 à 800 euros), Drancy (50 à 150 euros) ou Fréjus (150 à 250 euros) participent également
Ces primes nécessitent généralement une inscription dans l’enseignement supérieur et une domiciliation dans la commune concernée.
Les banques se positionnent pour séduire les nouveaux bacheliers
Les établissements bancaires profitent de la période post-bac pour attirer les nouveaux diplômés, transformant leur réussite en argument commercial.
Certaines enseignes proposent des primes à l’ouverture d’un compte ou d’un livret, dont le montant varie selon la mention obtenue.
Le CIC, par exemple, octroie jusqu’à 160 euros aux titulaires d’une mention très bien, tandis que la Société Générale et la BNP Paribas offrent des sommes comprises entre 50 et 80 euros selon les offres souscrites.
Ces dispositifs, qui nécessitent souvent l’ouverture d’un produit d’épargne ou le transfert d’un compte depuis un autre établissement, permettent aux étudiants de commencer à constituer une épargne tout en tirant parti de leur mention au bac.