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Votre salaire en danger : les français vont subir une baisse à cause d’une nouvelle taxe, à partir de…

L’année 2026 débutera avec une mesure fiscale qui touchera directement le portefeuille des salariés français. Alors que la taxe Zucman sur les grandes fortunes a été abandonnée, le gouvernement cible désormais les mutuelles de santé. Cette décision, inscrite dans le projet de loi de finances 2026, provoquera une hausse généralisée des cotisations qui réduira le revenu net des ménages. Environ 32 millions de Français sont concernés, qu’ils travaillent dans le privé ou la fonction publique. Pour beaucoup, le salaire net reculera dès janvier prochain. Décryptage.

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Le gouvernement tourne son attention vers les mutuelles

L’exécutif a choisi de taxer les cotisations versées aux mutuelles santé afin de renforcer les recettes sociales.

Ces contrats, qui complètent les remboursements de la Sécurité sociale, sont devenus un élément incontournable de la protection sanitaire. Depuis 2016, toutes les entreprises doivent proposer une mutuelle à leurs employés et financer au moins 50 % de la cotisation mensuelle.

Cette couverture complémentaire permet notamment de rembourser :

  • Les consultations médicales non intégralement couvertes par l’Assurance maladie
  • Les médicaments à faible taux de remboursement
  • Les soins dentaires, optiques ou hospitaliers

D’après le Journal du Net, environ 21 millions de salariés du privé disposent aujourd’hui d’une mutuelle. En y ajoutant les agents publics, les indépendants et les retraités, près de 32 millions de Français seront touchés par la mesure.

Fonctionnaires et salariés également concernés

À compter du 1ᵉʳ janvier 2026, les fonctionnaires bénéficieront d’une mutuelle collective financée à 50 % par l’État. Cette avancée s’accompagnera toutefois d’une taxe de 2,25 % sur les cotisations mutualistes, inscrite dans la loi de financement de la Sécurité sociale.

Les organismes du secteur — Mutualité Française, France Assureurs et CTIP — avertissent que cette taxe sera répercutée sur les assurés à travers une hausse des cotisations. L’augmentation prévue irait de +3 % à +6 %, selon le type de contrat et la couverture choisie.

Une hausse qui pèse directement sur le salaire net

Les cotisations mutualistes étant prélevées sur le salaire brut, toute hausse se traduit par une diminution du salaire net. Dans un contexte d’inflation durable, cette nouvelle charge accentuera la pression sur le pouvoir d’achat.

Avec un salaire moyen en France en 2025 estimé à environ 2 550 euros nets par mois, la hausse des cotisations, même limitée, représente un impact concret sur le revenu disponible.

AnnéeÉvolution annuelle du coût moyenCotisation moyenne mensuellePart salariale moyenneCoût annuel pour le salarié
2021+3,1 %90 €45 €540 €
2022+2,9 %92,6 €46,3 €555 €
2023+6 %98,2 €49,1 €589 €
2024+7 %105 €52,5 €630 €
2025+6 %103 €51,5 €618 €
2026 (prévision)+6 % à +7 %109 €54,6 €655 €

Pour un salarié moyen, la part mensuelle versée à la mutuelle pourrait augmenter d’environ 3 euros, soit près de 40 euros par an. Les entreprises devront également absorber une hausse équivalente de leur contribution, avec le risque de revoir leurs politiques de rémunération ou de réduire les garanties des contrats collectifs.

Une mesure budgétaire aux effets étendus

Le gouvernement justifie cette taxation par la nécessité de rééquilibrer les comptes de la Sécurité sociale, déficitaire de plusieurs milliards d’euros. En s’attaquant aux organismes complémentaires, il cherche à dégager une recette durable sans modifier le taux de CSG ni l’impôt sur le revenu.

Dans les faits, cette réforme revient à imposer indirectement la quasi-totalité des actifs. En agissant sur les mutuelles, l’État choisit un prélèvement discret mais à fort impact. Dès 2026, une partie des augmentations salariales prévues risque d’être absorbée par la hausse des cotisations, laissant le pouvoir d’achat des Français en recul.

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