Management & RHVous cherchez un job? Les 20 professions qui explosent et celles...

Vous cherchez un job? Les 20 professions qui explosent et celles qui s’effondrent

À quels métiers les Français encourageraient-ils aujourd’hui leurs enfants ou leurs proches à se consacrer ? Une grande enquête conduite auprès de 3 000 répondants met en évidence un clivage persistant entre professions valorisées et activités jugées pénibles ou peu gratifiantes. L’étude, menée par des spécialistes du recrutement, révèle un engouement soutenu pour les carrières techniques, mais aussi un désintérêt croissant pour certains emplois manuels et logistiques. Malgré des besoins de main-d’œuvre récurrents dans ces secteurs, l’attractivité varie fortement d’un métier à l’autre. Cette hiérarchisation, bien que nuancée, offre un aperçu précieux des aspirations actuelles sur le marché du travail. Voici les professions les plus recherchées et à l’inverse celles qui sont moins en demande. 

Les professions les plus convoitées du moment

Les répondants recommandent prioritairement des métiers techniques, qualifiés et porteurs en matière d’emploi.

L’ingénierie reste la référence

L’ingénieur occupe la première place du classement des métiers qui recrutent le plus en 2025, porté par un déficit structurel de main-d’œuvre et une réputation intacte. Les fonctions les plus recherchées relèvent de secteurs de pointe, tels que :

  • l’ingénierie R&D dans l’industrie
  • les bureaux d’études en construction
  • la conception mécanique ou électrotechnique

Cette attractivité ne compense pourtant pas le faible nombre de diplômés : les formations, réputées ardues, freinent les vocations. L’expertise attendue, difficilement remplaçable par des profils scientifiques généralistes, renforce la rareté de ces talents.

L’informatique, secteur toujours dynamique mais inégalitaire

Dans le sillage des ingénieurs, les professionnels du numérique continuent de susciter un intérêt marqué.

Développeurs, administrateurs systèmes et responsables IT apparaissent en bonne position. Le métier d’informaticien figure parmi les dix professions jugées les plus intéressantes.

Mais les disparités de genre restent frappantes, en particulier chez les 20-30 ans. Malgré les campagnes en faveur des carrières STEM, les formations restent très majoritairement masculines.

Une seule spécialité se détache comme plus accessible dans les représentations féminines : technicienne de laboratoire, fonction jugée plus concrète et moins abstraite que le développement ou l’ingénierie logicielle.

L’électricien, un métier technique en pleine ascension

L’électricien entre dans le classement des professions prisées, une exception notable parmi les métiers ne nécessitant pas d’études supérieures.

Cette ascension reflète une revalorisation des compétences manuelles, notamment dans les domaines de la maintenance et des installations électrotechniques.

Ces postes restent stratégiques dans des secteurs en mutation, tels que la transition énergétique ou le bâtiment intelligent.

Cette attractivité s’explique aussi par la stabilité de l’emploi et une autonomie professionnelle souvent recherchée chez les profils non cadres.

Les métiers en perte de vitesse

Malgré leur utilité ou leur omniprésence, certaines fonctions demeurent peu attirantes pour la majorité des répondants.

Des fonctions physiques peu valorisées

Plusieurs professions manuelles ou logistiques restent à l’écart du classement, jugées trop pénibles ou précaires.

Parmi celles qui recueillent le moins de recommandations :

  • coursier à vélo
  • chauffeur de taxi
  • pêcheur en mer
  • porteur ou manutentionnaire

Ces métiers souffrent d’un manque de reconnaissance et de perspectives d’évolution. Ils sont aussi associés à des conditions de travail rudes, parfois instables, souvent peu rémunératrices.

Des emplois techniques boudés malgré la demande

D’autres métiers plus qualifiés ne parviennent pas à convaincre, malgré des pénuries bien réelles.

Le transport et la logistique illustrent ce paradoxe : chauffeurs poids lourds et caristes sont indispensables à la chaîne d’approvisionnement, mais ne suscitent qu’un enthousiasme modéré chez les répondants.

Perception des métiers en 2025, voici tableau comparatif :

Rang Profession Image perçue Pénurie identifiée Formation requise
1 Ingénieur Excellente Oui Bac +5 ou école spécialisée
7 Informaticien Positive Oui Bac +3 à Bac +5
13 Électricien En hausse Oui CAP, BEP ou équivalent
19 Développeur de logiciels Moyenne Oui Bac +3 à Bac +5
29 Chauffeur poids lourd Faible Oui Permis professionnel
32 Cariste Faible Oui CACES
35 Coursier à vélo Très faible Non Aucun diplôme spécifique
36 Pêcheur professionnel Faible Non Certificat maritime requis
37 Chauffeur de taxi Très faible Non Carte professionnelle
38 Porteur Très faible Non Aucun diplôme requis
Dernières publications

📩 Ne ratez plus les infos qui comptent pour vous

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter et recevez des conseils pratiques et des actus essentielles sur :

  • 💼 Votre carrière 

  • 🧓 La retraite

  • 🚀 Les tendances du marché

  •  

1 à 2 emails par semaine. Désinscription possible à tout moment, en 1 clic en bas de chaque newsletter