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Pension de réversion 2025 : évitez les mauvaises surprises en (re)découvrant les nouveaux plafonds

Percevoir une pension de réversion peut représenter un soutien financier majeur après la perte d’un conjoint. Mais en 2025, les règles évoluent, et un simple excès de revenus — parfois ignoré — peut suffire à remettre en cause ce droit. Revalorisés depuis le 1er janvier, les plafonds de ressources imposent une vigilance accrue à tous les veufs et veuves concernés. Montants actualisés, mode de calcul, cas particuliers : voici les éléments essentiels pour éviter toute mauvaise surprise sur votre pension de réversion en 2025.

Plafonds de revenus : les seuils à ne pas franchir

En 2025, 3 changements significatifs autour de la pension de réversion modifient les conditions d’accès à cette prestation. Le principal concerne les plafonds de ressources à ne pas dépasser, désormais réévalués.

Tous les revenus du foyer sont pris en compte : salaires, pensions de retraite, allocations, rentes, revenus fonciers (hors résidence principale), produits d’épargne, et même la pension de réversion elle-même.

Plafonds annuels bruts à respecter en 2025 :

SituationPlafond annuel brutÉquivalent mensuel
Personne seule24 710,40 €2 059,20 €
Couple39 536,64 €3 294,72 €

Tout dépassement, même temporaire, peut entraîner une réduction du montant ou un rejet du dossier.

Contrôle des ressources : une méthode de calcul élargie

L’administration se base d’abord sur les trois mois précédant la demande. Mais si les ressources dépassent 25 % du plafond annuel, l’examen s’élargit automatiquement aux douze derniers mois.

Ce basculement, souvent méconnu, peut pénaliser les demandeurs ayant perçu des revenus exceptionnels ponctuels, comme une prime ou le produit d’une vente.

Lorsque les ressources dépassent légèrement le seuil, la pension n’est pas supprimée, mais ajustée pour rester dans les limites réglementaires.

Montant versé : ce que vous pouvez percevoir

La pension de réversion correspond à 54 % de la retraite de base perçue ou à percevoir par le conjoint décédé. Elle est assortie d’un montant minimal mensuel garanti de 331,94 €, soit 3 983,29 € par an, à condition que le défunt ait validé au moins 60 trimestres au régime général. En dessous de cette durée, le montant est proratisé.

Selon les cas, des majorations peuvent s’ajouter, notamment à partir de 67 ans ou en cas d’enfants élevés, si les ressources restent sous les plafonds.

Régimes spécifiques : des règles différentes

Le régime complémentaire Agirc-Arrco applique d’autres règles : le taux de réversion y est de 60 % (parfois 50 %), sans aucune condition de revenus.

L’âge d’accès est en principe fixé à 60 ans, mais peut être abaissé à 55 ans en cas d’invalidité ou d’enfant à charge. Le remariage, en revanche, entraîne l’annulation du droit à réversion.

Dans la fonction publique, les revenus ne sont pas pris en compte, mais des conditions spécifiques s’appliquent : durée minimale du mariage, parfois interdiction du remariage, ou présence d’enfants issus de l’union.

Préserver ses droits : les bons réflexes à adopter

Certaines décisions peuvent vous permettre de rester sous les plafonds sans enfreindre les règles en vigueur :

  • Déposez votre demande après une période à revenus faibles afin d’éviter une évaluation défavorable.
  • Évitez de reprendre une activité rémunérée avant le traitement complet du dossier.
  • Renseignez-vous sur les ressources réellement comptabilisées : la résidence principale et certaines aides sociales n’entrent pas dans le calcul.
  • Ne déclarez pas de revenus exceptionnels récents si vous pouvez les différer ou les lisser dans le temps.

Un choix de calendrier ou une simple méconnaissance peuvent suffire à compromettre l’accès à cette aide précieuse.

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