En 2026, le calendrier des jours fériés s’aligne favorablement pour les salariés qui souhaitent allonger leurs périodes de repos sans grever leur quota annuel de congés. Grâce à un agencement judicieux des jours fériés, des RTT et de quelques jours de congé payés, il est possible de libérer jusqu’à 36 journées non travaillées en n’en posant que 13. Une configuration rare qui mérite d’être anticipée dès maintenant. Voici comment poser vos jours de congés !
Ce que vous allez découvrir :
Un mois de janvier qui commence au ralenti
L’année 2026 débute sous un angle favorable à la détente. Le Jour de l’An, fixé au jeudi 1er janvier, offre l’occasion de prolonger la pause hivernale en posant simplement le vendredi 2.
Cette configuration permet de profiter d’un week-end de quatre jours dès la première semaine de l’année. Un sas de décompression idéal pour amortir le retour au bureau.
Et si une réforme venait à accorder 2 jours de congés supplémentaires dans les prochains mois, les marges de manœuvre deviendraient encore plus favorables.
Printemps 2026 : les fenêtres les plus avantageuses
C’est entre avril et mai que les occasions de ponts et de longues coupures se multiplient. Les jours fériés y sont nombreux, souvent accolés à des week-ends :
- Le lundi de Pâques tombe le 6 avril, prolongeant le week-end sans congé à poser
- Le 1er mai, jour férié, tombe un vendredi et forme un premier long week-end
- Le vendredi suivant, 8 mai, est également férié. En posant les 4, 5, 6 et 7 mai, il devient possible de cumuler 10 jours de repos du 1er au 10 mai
- L’Ascension est fixée au jeudi 14 mai : en posant le vendredi 15, on obtient un second week-end de 4 jours
- Le lundi de Pentecôte tombe le 25 mai
Été 2026 : respiration modérée sur la période estivale
Le 14 juillet, Fête nationale, tombera un mardi. En posant le lundi 13, il devient possible de bénéficier d’un long week-end de quatre jours.
En revanche, le 15 août, jour de l’Assomption, survenant un samedi, n’aura d’incidence que pour les salariés mobilisés le week-end, qui pourront envisager une compensation ou un repos récupérable selon les accords collectifs en vigueur.
Automne et fin d’année : derniers aménagements possibles
Le 1er novembre, jour de la Toussaint, tombe un dimanche, rendant toute tentative d’aménagement impossible.
En revanche, le 11 novembre, placé un mercredi, ouvre deux configurations viables. En posant les lundis 9 et mardis 10, on obtient une séquence de cinq jours du 7 au 11.
À l’inverse, ceux qui choisissent de poser les jeudis 12 et vendredis 13 pourront prolonger leur pause jusqu’au dimanche 15. Deux jours de congé suffisent dans les deux cas pour étendre significativement le temps de repos.
Enfin, les derniers jours de l’année offrent une ultime occasion d’optimisation. Noël, positionné un jeudi, permet un week-end de trois jours avec le vendredi 25 férié. Mais c’est en ciblant la semaine suivante que le gain devient maximal.
En posant les 28, 29, 30 et 31 décembre, et en tenant compte du 1er janvier 2027, également un jeudi, le salarié s’assure une parenthèse festive de dix jours, du 25 décembre au 3 janvier inclus.
Bilan : un effort modeste pour un rendement maximal
En orchestrant les congés de manière ciblée, un salarié peut libérer 36 jours non travaillés en posant seulement 13 jours ouvrés. Voici la répartition idéale :
| Mois | Jours à poser | Jours de repos obtenus |
|---|---|---|
| Janvier | Vendredi 2 janvier | 4 jours (1er au 4 janvier) |
| Mai | 4, 5, 6, 7 mai | 10 jours (1er au 10 mai) |
| Mai | Vendredi 15 mai | 4 jours (14 au 17 mai) |
| Juillet | Lundi 13 juillet | 4 jours (11 au 14 juillet) |
| Novembre | 9 et 10 ou 12 et 13 novembre | 5 jours (7 au 11 ou 11 au 15) |
| Décembre | 28, 29, 30, 31 décembre | 10 jours (25 décembre au 3 janvier) |
Je m’intéresse aux questions économiques, à la vie des entreprises et aux enjeux liés à la retraite. À travers mes articles, je décrypte l’actualité du monde du travail et du patrimoine, avec l’objectif d’apporter des informations claires, pratiques et utiles à celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre les évolutions du système économique et leurs impacts sur leur quotidien.
