En 2026, les plafonds de revenus ouvrant droit à une exonération de CSG sur les pensions de retraite seront relevés de 2 %. Cette révision annuelle, indexée sur l’inflation constatée en 2024 par l’Insee, impactera directement les prélèvements sociaux appliqués aux pensions de base et complémentaires. Le revenu fiscal de référence (RFR), mentionné sur l’avis d’imposition 2025, déterminera le taux appliqué à chaque foyer. Voici les nouveaux seuils de revenus à connaitre pour 2026.
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Une CSG à taux variable selon les ressources du foyer
La contribution sociale généralisée prélevée sur les pensions de retraite repose sur un système de taux progressif. En fonction du RFR du foyer, calculé par l’administration fiscale à partir des revenus de 2024, trois niveaux de contribution peuvent s’appliquer :
- 3,8 % pour le taux réduit
- 6,6 % pour le taux intermédiaire
- 8,3 % pour le taux normal
Ce barème concerne l’ensemble des pensions perçues, qu’elles proviennent du régime général ou des régimes complémentaires comme l’Agirc-Arrco.
Le taux de prélèvement est déterminé une fois par an, mais n’est modifié qu’après deux années consécutives de franchissement de seuil. Cette règle de stabilité limite les effets de seuil liés à des fluctuations ponctuelles du revenu.
Seuils relevés pour les retraités exonérés de CSG
Certains retraités peuvent continuer à bénéficier d’une exonération totale de CSG si leurs ressources restent inférieures à un certain plafond. En 2026, ce seuil sera fixé à 13 073 euros pour une personne seule, et à 20 053 euros pour un couple disposant de deux parts fiscales.
Ces montants tiennent compte de la revalorisation de 2 % appliquée à l’ensemble du barème. Cette exonération s’applique également à la CRDS et à la CASA, allégeant sensiblement les charges sociales sur les pensions des foyers les plus modestes.
Un léger dépassement de ces seuils pendant deux années consécutives peut toutefois entraîner une hausse surprise de la CSG, impactant directement le montant net perçu. D’où l’intérêt, pour les foyers proches des limites, de suivre avec attention l’évolution de leur revenu fiscal de référence.
Des tranches spécifiques pour les taux réduits et intermédiaires
Entre l’exonération totale et le taux plein, de nombreux retraités se situent dans des zones intermédiaires, ouvrant droit à des taux réduits ou modérés. Ces tranches permettent d’alléger la pression fiscale tout en assurant une contribution proportionnée aux ressources.
Voici les seuils revalorisés pour 2026 :
| Situation du foyer | Exonération (0 %) | Taux réduit (3,8 %) | Taux intermédiaire (6,6 %) | Taux normal (8,3 %) |
|---|---|---|---|---|
| Personne seule | ≤ 13 073 € | ≤ 26 522 € | ≤ 34 593 € | > 34 593 € |
| Couple (2 parts) | ≤ 20 053 € | ≤ 40 684 € | ≤ 53 017 € | > 53 017 € |
Ces seuils conditionnent directement le montant net de pension versé, car la CSG est prélevée à la source par les caisses de retraite. Pour nombre de retraités, connaître sa tranche permet d’anticiper les éventuelles évolutions de revenu disponible.
Je m’intéresse aux questions économiques, à la vie des entreprises et aux enjeux liés à la retraite. À travers mes articles, je décrypte l’actualité du monde du travail et du patrimoine, avec l’objectif d’apporter des informations claires, pratiques et utiles à celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre les évolutions du système économique et leurs impacts sur leur quotidien.