Dans un marché du travail tendu, chaque détail compte lorsqu’il s’agit de décrocher un entretien. L’usage de ChatGPT s’est largement répandu parmi les candidats pour rédiger CV et lettres de motivation, parfois même pour anticiper les questions en entretien. L’outil peut séduire par sa rapidité et son efficacité apparente, mais il tend aussi à uniformiser les candidatures. Pour les recruteurs, certains travers liés à cette pratique sont désormais immédiatement repérables et entachent la crédibilité d’un profil. Voici les 4 erreurs avec ChatGPT qui ruinent une candidature, selon les recruteurs.
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Quand les textes perdent leur authenticité
Les lettres de motivation rédigées à l’aide de ChatGPT affichent souvent une syntaxe irréprochable, mais elles manquent d’âme.
Un discours trop générique laisse transparaître l’absence d’implication personnelle. Les responsables RH relèvent régulièrement des formulations lisses, dépourvues de nuances, qui ne reflètent pas la singularité du parcours du candidat. Cette distance rend difficile toute projection dans le poste proposé.
Des contradictions qui fragilisent le dossier
L’un des signaux les plus fréquemment relevés concerne les incohérences entre CV et lettre de motivation. Certains candidats vantent une expertise avancée dans leur courrier, alors que leur parcours détaillé ne confirme pas ce niveau.
Une erreur simple sur un CV peut ruiner une carrière, et ce décalage entre récit et expérience réelle entraîne un doute immédiat sur la fiabilité des informations transmises.
Ce décalage entre récit et expérience réelle entraîne un doute immédiat sur la fiabilité des informations transmises. Les recruteurs notent aussi que des documents créés avec l’IA peuvent suivre des logiques narratives différentes, ce qui donne l’impression d’un dossier bricolé.
L’automatisation visible dans les candidatures
Au-delà du contenu, l’usage de ChatGPT devient problématique lorsqu’il apparaît trop flagrant. Plusieurs pratiques trahissent une absence de discernement dans la préparation des dossiers.
Des lettres impersonnelles envoyées en série
De nombreux recruteurs dénoncent l’absence de personnalisation. Une lettre standardisée, sans référence à l’entreprise ni au poste proposé, s’apparente à un simple copier-coller.
Cette pratique est immédiatement perçue comme un manque d’intérêt réel pour la mission, voire comme une démarche opportuniste.
Le défaut de relecture
Autre dérive fréquente : l’absence de relecture attentive. Certaines lettres contiennent encore des formulations propres à l’IA, reconnaissables par leur style mécanique ou répétitif.
Dans des cas extrêmes, des candidats ont laissé passer des tournures absurdes comme « en tant qu’intelligence artificielle ». Ce type de négligence ruine l’image de sérieux et jette un doute sur la rigueur professionnelle du postulant.
Les signaux faibles relevés par les recruteurs
Les spécialistes du recrutement soulignent qu’un usage maladroit de l’IA ne passe jamais inaperçu. Pour eux, les erreurs les plus répandues se regroupent autour de deux dimensions principales :
- Le contenu, quand le récit n’est pas aligné avec le parcours ou s’avère trop vague
- La forme, lorsque la lettre paraît stéréotypée ou truffée de formulations incohérentes
Ces indices, même discrets, suffisent souvent à écarter une candidature dès la première lecture.
Je m’intéresse aux questions économiques, à la vie des entreprises et aux enjeux liés à la retraite. À travers mes articles, je décrypte l’actualité du monde du travail et du patrimoine, avec l’objectif d’apporter des informations claires, pratiques et utiles à celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre les évolutions du système économique et leurs impacts sur leur quotidien.