Sous la lumière blanche de l’Atlantique, Casablanca s’affirme aujourd’hui comme une nouvelle terre d’accueil pour les retraités français. Loin du tumulte de Marrakech, la capitale économique du Maroc attire de plus en plus de seniors séduits par son équilibre entre modernité et authenticité. Loyers raisonnables, climat tempéré, vie sociale animée : la ville conjugue confort et dépaysement à un coût largement inférieur à celui de la France. Zoom sur cette ville qui attire de plus en plus de retraités français.
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Casablanca, une retraite accessible sur la côte marocaine
À Casablanca, un revenu mensuel de 900 euros suffit à mener une existence paisible, presque insouciante.
Monique, 67 ans, ancienne fonctionnaire toulousaine, s’y est installée depuis trois ans. Son budget lui permet de louer un appartement avec terrasse dans un quartier résidentiel, de fréquenter les restaurants du centre-ville et de s’offrir des escapades dans le sud du pays.
Le coût de la vie, en moyenne 40 à 60 % inférieur à celui de la France, transforme la ville en refuge économique pour de nombreux retraités. Une tasse de café revient à un euro, un repas complet dans un bon établissement à une dizaine d’euros, et un logement confortable coûte entre 400 et 500 euros par mois.
Selon Fatima, agente immobilière à Gauthier, « Casablanca permet de vivre dignement, voire confortablement, avec une petite retraite ».
Beaucoup parlent du Maroc comme d’un pays où une petite retraite permet de vivre comme un roi, et Casablanca en est sans doute la meilleure illustration : modernité, sécurité et qualité de vie y cohabitent sans excès de dépenses.
La proximité avec la métropole française reste un atout déterminant. Trois heures d’avion suffisent pour rejoindre Paris ou Lyon, un argument rassurant pour ceux qui souhaitent conserver un lien régulier avec leurs proches.
| Dépenses courantes à Casablanca (2025) | Prix moyen en euros | Équivalent en France (moyenne) |
|---|---|---|
| Café en terrasse | 1 € | 2,80 € |
| Déjeuner complet au restaurant | 10 € | 20 à 25 € |
| Loyer (T2/T3 en quartier résidentiel) | 400 à 500 € | 900 à 1200 € |
| Coiffeur ou soins esthétiques | 10 à 15 € | 40 à 60 € |
| Transport urbain (mensuel) | 20 € | 70 € |
Un climat tempéré et une vie rythmée par l’océan
Sur la côte atlantique, Casablanca bénéficie d’un climat doux et constant. L’hiver, les températures descendent rarement en dessous de 15 °C ; l’été, la brise marine tempère la chaleur. Les retraités français y trouvent un confort climatique difficile à égaler en Europe.
La vie quotidienne s’y déroule à un rythme apaisé : balades sur la Corniche d’Aïn Diab, marchés regorgeant d’épices, cafés animés au bord de l’eau. Michel, 70 ans, ancien cadre parisien, confie : « Je vis ici sans stress. Je marche sur la plage au lever du jour, je lis au soleil, je redécouvre le plaisir du temps libre. »
Contrairement aux villes touristiques comme Essaouira ou Marrakech, Casablanca séduit par son authenticité et sa diversité. La métropole conjugue modernité urbaine et traditions marocaines. Centres commerciaux, galeries d’art, cinémas et cafés à la française s’y côtoient, dessinant une atmosphère cosmopolite et familière.
Les infrastructures médicales constituent un autre atout majeur. Cliniques privées, médecins francophones, pharmacies bien équipées : l’accès aux soins est à la fois fluide et rassurant. De nombreux praticiens ont été formés en France, ce qui renforce la confiance des nouveaux arrivants.
Un lien culturel et humain fort avec la France
Casablanca entretient depuis des décennies une relation privilégiée avec la culture française. La langue de Molière y est omniprésente : dans les administrations, les commerces, les médias. Cette proximité linguistique facilite l’intégration des expatriés retraités, qui n’ont pas à surmonter de barrière culturelle majeure.
La communauté française, estimée à plus de 30 000 personnes dans le pays, reste particulièrement visible à Casablanca. On y trouve des boulangeries tenues par des expatriés, des écoles françaises, et des associations qui organisent des rencontres régulières.
Marie-Claire, 62 ans, ancienne infirmière de Lille, confie : « On ne se sent pas étranger. Les Marocains ont une hospitalité naturelle, on se sent vite entouré. »
La ville offre par ailleurs une multitude d’activités :
- Cours de cuisine marocaine, d’arabe dialectal ou de danse orientale
- Clubs de golf et hammams traditionnels
- Excursions vers Rabat, El Jadida ou les plages d’Azemmour
Pour Philippe, 68 ans, installé depuis deux ans, « on ne s’ennuie jamais ici ». Entre le littoral, les cafés, la culture et les rencontres, Casablanca offre une retraite vivante, ouverte et solaire.
Je m’intéresse aux questions économiques, à la vie des entreprises et aux enjeux liés à la retraite. À travers mes articles, je décrypte l’actualité du monde du travail et du patrimoine, avec l’objectif d’apporter des informations claires, pratiques et utiles à celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre les évolutions du système économique et leurs impacts sur leur quotidien.