Les conditions d’accès au logement social évoluent à compter du 1er janvier 2026. Publiée au Journal officiel fin décembre, la revalorisation annuelle des plafonds de ressources vise à mieux tenir compte de la progression du coût de la vie et des revenus. Dans un contexte de tension persistante sur le marché locatif, cette mise à jour redéfinit les seuils à ne pas dépasser pour pouvoir prétendre à un logement social financé par l’État. Voici ce que vous devez savoir.
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Des plafonds révisés pour s’adapter à la réalité des ménages
Les nouveaux montants résultent de l’arrêté du 19 décembre 2025, qui actualise un dispositif en place depuis plusieurs décennies. Ils s’appliquent aux logements relevant des dispositifs PLAI, PLUS et PLS, principaux piliers du parc social.
Le calcul repose sur le revenu fiscal de référence figurant sur l’avis d’imposition de l’année N-2, utilisé comme indicateur de la capacité financière des ménages.
Cette revalorisation vise à éviter que certains foyers ne sortent mécaniquement des critères d’éligibilité sous l’effet de l’inflation. Elle concerne en priorité plusieurs profils de ménages, parmi lesquels :
- Les familles avec enfants dont les charges ont fortement augmenté ces dernières années
- Les ménages monoparentaux exposés à un risque accru de précarisation
- Les actifs aux revenus modestes vivant dans les zones où les loyers progressent plus vite que les salaires
À noter que d’autres dispositifs de logement existent parallèlement au parc social, notamment pour les étudiants. La demande de logement Crous elle aussi, obéit à des critères spécifiques, distincts des plafonds de ressources applicables aux logements HLM.
Des seuils différenciés selon la composition du foyer et la zone géographique
Les plafonds continuent de varier selon la taille du ménage et la localisation du logement. Les écarts restent marqués entre Paris et les communes limitrophes, l’Île-de-France hors Paris et le reste du territoire, afin de tenir compte des différences de niveau de vie et de pression immobilière.
| Composition du ménage | Paris et communes limitrophes | Île-de-France hors Paris | Autres régions |
|---|---|---|---|
| Personne seule | 27 600 € | 27 600 € | 24 000 € |
| Couple | 41 300 € | 41 300 € | 32 100 € |
| 3 personnes | 54 200 € | 49 600 € | 38 700 € |
| 4 personnes | 64 800 € | 59 800 € | 46 600 € |
| 5 personnes et plus | 77 000 € | 70 300 € | 54 800 € |
Ces montants constituent des plafonds de référence. Le respect de ces seuils ne garantit pas l’attribution d’un logement, celle-ci restant conditionnée à la disponibilité du parc et aux priorités locales. Ils traduisent néanmoins une volonté d’ajuster l’accès au logement social à la réalité économique actuelle, dans un contexte où la pression sur l’offre demeure forte.
Je m’intéresse aux questions économiques, à la vie des entreprises et aux enjeux liés à la retraite. À travers mes articles, je décrypte l’actualité du monde du travail et du patrimoine, avec l’objectif d’apporter des informations claires, pratiques et utiles à celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre les évolutions du système économique et leurs impacts sur leur quotidien.