ActualitésArrêt maladie : un prof se fait attraper par l'administration en gagnant...

Arrêt maladie : un prof se fait attraper par l’administration en gagnant plus de 3000€ lors de sa victoire à… « Un dîner presque parfait »

Un enseignant de Rhénanie-du-Nord-Westphalie fait l’objet d’une enquête administrative après avoir été vu à la télévision pendant son arrêt maladie. Âgé de 34 ans, il aurait participé à deux concours culinaires amateurs, dont Das Perfekte Dinner, version allemande de « Un dîner presque parfait ». L’affaire, révélée par Der Spiegel et Bild, suscite des interrogations sur le respect des obligations professionnelles dans la fonction publique allemande. Zoom sur cette histoire rocambolesque.

À découvrir absolument :

  1. Arrêt maladie : ne faites surtout pas cette erreur avec le nouveau formulaire d’arrêt de travail
  2. Voyager pendant un arrêt maladie : est-ce légal? La réponse qui va vous surprendre
  3. Congés payés et arrêt maladie : une bonne surprise vous attend

Un professeur en congé médical devenu candidat à la télévision

Identifié sous le nom de Dominik W., ce professeur d’anglais et de géographie aurait été aperçu dans deux émissions culinaires diffusées sur la chaîne VOX : Das Perfekte Dinner et Küchenschlacht.

Ses collègues ont d’abord signalé sa présence à la télévision, alors qu’il était censé être en arrêt maladie depuis près d’un an.

Alertée, l’administration régionale de Cologne a confirmé avoir ouvert une procédure disciplinaire, tout en refusant de commenter le fond du dossier en raison de sa confidentialité.

Une victoire culinaire et un gain de 3 000 euros

Lors de sa participation à Das Perfekte Dinner, le trentenaire aurait impressionné ses invités avec un filet de bœuf accompagné d’un baba ganousch, dans un menu inspiré du thème « Un voyage romantique à travers l’Eurasie ». Son talent de cuisinier lui a valu d’être élu meilleur participant et d’empocher 3 000 euros.

Les enquêteurs cherchent désormais à déterminer si les tournages ont eu lieu pendant son arrêt maladie ou avant celui-ci. L’enseignant a répondu aux sollicitations de l’administration dans les délais, sans que sa version des faits n’ait été rendue publique.

Une procédure disciplinaire en plusieurs étapes

La Bezirksregierung Köln, autorité régionale compétente, examine la chronologie précise des faits et les justificatifs médicaux. Si une faute professionnelle est établie, Dominik W. risque des sanctions administratives, allant du simple avertissement à la suspension de ses fonctions.

Pour établir la véracité des faits, plusieurs vérifications sont prévues :

  • Contrôle des certificats médicaux couvrant la période de l’arrêt
  • Examen des dates de tournage des émissions concernées
  • Recueil des témoignages de collègues et d’employés de la production télévisée
  • Analyse du respect des obligations liées au statut de fonctionnaire

Des précédents embarrassants pour l’administration allemande

Cette affaire n’est pas isolée. L’Allemagne a déjà été secouée, il y a quelques semaines, par l’histoire incroyable de l’enseignante qui percevait 6 000 € par mois tout en étant en arrêt maladie depuis 16 ans.

Affectée près de Duisbourg, cette professeure de biologie et de géographie n’avait jamais remis les pieds dans son lycée professionnel, tout en continuant à percevoir l’intégralité de son salaire.

Ces deux dossiers, bien que distincts, mettent en lumière les failles du contrôle administratif au sein de la fonction publique allemande. Pour les autorités régionales, la priorité est désormais de renforcer la surveillance des arrêts longue durée et d’éviter que de tels cas ne ternissent à nouveau la réputation du service public.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Dernières publications

📩 Ne ratez plus les infos qui comptent pour vous

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter et recevez des conseils pratiques et des actus essentielles sur :

  • 💼 Votre carrière 

  • 🧓 La retraite

  • 🚀 Les tendances du marché

  •  

1 à 2 emails par semaine. Désinscription possible à tout moment, en 1 clic en bas de chaque newsletter