La dynamique du marché de l’emploi en France pour 2025 met en lumière des besoins persistants dans certains secteurs, malgré un contexte de déséquilibre entre l’offre et la demande. France Travail a recensé 2,43 millions de projets de recrutement annoncés par les entreprises. Ces données dessinent un panorama contrasté : si plusieurs professions concentrent les intentions d’embauche, d’autres territoires continuent de connaître de fortes tensions entre candidats et offres disponibles. Voici les 20 métiers les plus recherchés selon France Travail.
Ce que vous allez découvrir :
Les 20 professions en tête des intentions d’embauche
Chaque année, France Travail mène une enquête auprès des employeurs pour évaluer leurs perspectives de recrutement. Les résultats pour 2025 révèlent des besoins particulièrement marqués dans l’hôtellerie-restauration, les services à la personne, mais aussi l’agriculture et certains métiers techniques.
Voici la liste des métiers qui composent ce top 20 :
- Serveurs de cafés-restaurants
- Aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration
- Agriculteurs
- Viticulteurs, arboriculteurs
- Agents d’entretien de locaux
- Professionnels de l’animation socioculturelle
- Aides à domicile et auxiliaires de vie
- Aides-soignants
- Cuisiniers
- Employés de libre-service
- Employés de l’hôtellerie
- Artistes (musique, danse, spectacles)
- Infirmiers et sages-femmes
- Personnels de ménage chez des particuliers
- Ingénieurs de l’informatique
- Vendeurs en produits alimentaires
- Magasiniers et préparateurs de commandes peu qualifiés
- Caissiers
- Jardiniers des espaces verts et naturels
- Agents d’accueil et d’information
Pour de nombreux candidats, ces professions ne se résument pas à des débouchés immédiats : certains de ces métiers vous permettent de totalement changer de vie, en ouvrant la voie à une reconversion ou à un nouvel ancrage territorial.
Un autre chiffre illustre la tendance : 43,8 % des projets d’embauche devraient aboutir à un CDI, soit une progression de 5,5 points en un an. Cette orientation traduit la volonté d’une partie des employeurs de fidéliser leur main-d’œuvre dans des secteurs structurellement en tension.
Les régions Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur concentrent une large part de ces recrutements.
Les territoires où les opportunités restent limitées
Malgré ce volume important d’offres, la réalité du marché du travail demeure hétérogène selon les départements. Dans plusieurs territoires, le nombre de demandeurs excède largement les postes disponibles, accentuant les difficultés d’insertion professionnelle.
Le tableau ci-dessous présente les dix départements où la concurrence reste la plus forte entre candidats :
| Département | Demandeurs d’emploi | Offres disponibles |
|---|---|---|
| Nord | 319 040 | 33 204 |
| Bouches-du-Rhône | 261 320 | 37 151 |
| Seine-Saint-Denis | 239 030 | 15 092 |
| La Réunion | 218 480 | 5 556 |
| Paris | 249 230 | 43 514 |
| Gironde | 187 380 | 30 756 |
| Rhône | 201 660 | 49 724 |
| Pas-de-Calais | 167 170 | 15 415 |
| Hérault | 168 320 | 17 461 |
| Haute-Garonne | 174 530 | 26 820 |
Ces disparités territoriales traduisent un marché de l’emploi à plusieurs vitesses. Dans certaines zones urbaines et littorales, la vitalité économique génère un volume d’offres conséquent. À l’inverse, dans des départements comme la Seine-Saint-Denis ou l’île de La Réunion, le déséquilibre reste massif.
Je m’intéresse aux questions économiques, à la vie des entreprises et aux enjeux liés à la retraite. À travers mes articles, je décrypte l’actualité du monde du travail et du patrimoine, avec l’objectif d’apporter des informations claires, pratiques et utiles à celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre les évolutions du système économique et leurs impacts sur leur quotidien.